L'efficacia di un buon titolo consiste nel potere di sintesi
Uomo italiano sfugge al tenente Colombo, sconfigge gli alieni, guarisce i lebbrosi, regola l'ora legale e inaugura un blog contemporaneamente in equilibrio su un piede solo

Un anziano primo ministro italiano è entrato nel Guinness dei primati come l'unico uomo al mondo che sia riuscito a ingannare il mitico tenente Colombo della polizia di Los Angeles, grazie al cambio dell'ora estiva: il 29 marzo 2009 gli impiegati di Mediaset erano ancora troppo ipnotizzati dall'apoteosi del fondatore del partito unico per rendersi conto che l'orologio dei loro canali digitali era rimasto indietro. Proprio quella domenica sera su Retequattro il tenente Colombo stava finalmente per incastrare Berlusconi, ma l'altrimenti infallibile investigatore risultava confuso dal telegiornale speciale di Emilio Fede e per la prima volta nella sua lunga carriera doveva ammettere la sconfitta: "Per adesso mi dichiaro sconfitto, ma mia moglie..."

Speriamo nella moglie, ma per intanto - una volta clamorosamente spiazzato il tenente Colombo - Berlusconi non ha perso tempo in altri impegni e subito dopo è accorso ad anticipare l'inaugurazione della nuova versione multilingue (in allestimento) del blog di Miss Welby dichiarando alla stampa: "Mi consenta, Miss Welby, ma ho poco tempo perché mi attende in vasca da bagno per limarmi i calli la Victoria Cabello sulla 7".
Come spendere il denaro pubblico

Un padre imbarazzato ha spiegato il suo choc quando la sua figlia adolescente è rientrata da un seminario di salute sessuale con un pene di gomma di 15 centimetri. Il 46-enne Kevin Neal, papà della ragazzina Kizzy già divenuta famosa per essere rimasta incinta all'età di 13 anni, ha detto di essere rimasto stupito dalla decisione del Servizio sanitario nazionale di distribuire i peni spugnosi: "non sono un moralista e noi più di altre famiglie apprezziamo l'affrontare direttamente queste questioni, ma mi stupisce pensare che un gruppo di professionisti della sanità abbia speso tempo per venirsene fuori con una presentazione diretta a ragazze adolescenti che comprende un pene finto in regalo".

Il governo dona denaro ai medium per aiutare i parenti a contattare i morti


4.500 sterline di fondi pubblici sono andati alla coppia di medium Paul e Deborah Rees nel contesto del programma governativo di creazione di posti di lavoro Want2Work. La coppia di Bridgend, nel Galles meridionale, userà il denaro per istruire i parenti dei defunti su come contattarli nell'aldilà. Sono piovute critiche sul ministero del lavoro e pensioni: "è una disgrazia che del denaro sia sprecato per una organizzazione che crede poter insegnare alla gente come comunicare con i morti. La gente lavora duramente per poter pagare le tasse e questa è l'ultima cosa sulla quale il denaro dovrebbe essere speso".

Torte di porco conducono a gemellaggio con città islamica


Trowbridge, una cittadina di 30mila abitanti e patria della Bowyer pork pie, si è gemellata con Oujda, nel Marocco orientale. Nella cittadina del Wiltshire risiede la più grande popolazione marocchina in Gran bretagna, a parte Londra, e molte delle 80 famiglie marocchine di Trowbridge sono originarie di Oujda: arrivarono negli anni '60 per lavorare da Bowyers. "Qui a Trowbridge abbiamo vissuto fianco a fianco per tanti anni senza alcun problema"
Uomo accoltellato al pene da una sua ex

La 28-enne Tatiana Bastos si è presentata inattesa al posto di lavoro di Ricardo Morais e l'ha seguito salendo nella sua auto, dalla quale si è rifiutata di scendere ed ha estratto dalla borsetta un coltello da cucina di 15 cm, gli ha detto "ti ammazzo e poi mi ammazzo" e l'ha colpito al pube perforandogli i jeans. Al processo in corso Morais ha dichiarato di avere sentito il freddo della lama nel suo pene.
Débat - La crise, par où la sortie ?

Le Monde, 26.03.09

Quel diagnostic portez-vous sur la crise économique mondiale que nous vivons aujourd'hui ? Quel sens revêt-elle pour notre société ?

Emmanuel Todd : Avant la crise, certains qualifiaient les Français de pessimistes. Aujourd'hui, vu ce que nous vivons, je crois que nous pouvons dire qu'ils sont réalistes. Le niveau de conscience de la population est d'ailleurs, selon moi, supérieur à celui de nos gouvernants. Qui peut ainsi encore croire que nous sommes confrontés à un simple problème financier ou de moralité ?

Aujourd'hui, la question centrale est celle de l'insuffisance globale de la demande, d'où tous ces discours autour des plans de relance. Ce point est désormais largement admis. En revanche, ce qui n'est pas encore admis - exception faite de quelques analystes plus en pointe -, c'est la cause de cette demande insuffisante qui n'est autre que le libre-échange.

Le libre-échange n'est pas une mauvaise chose en soi. Une partie de l'argumentation libre-échangiste est valable : réalisation d'économies d'échelle ; spécialisation des pays selon leurs compétences de production, etc. Mais l'extension démesurée du libre-échange a renvoyé le capitalisme à sa vieille tradition qui est celle d'une sorte de retard tendanciel de la demande par rapport à la croissance de la production.

Qu'est-ce qui se passe sous un régime de libre-échange ? Les entreprises, les unes après les autres, se positionnent non plus par rapport à une demande intérieure, à l'échelle nationale, mais par rapport à une demande de plus en plus perçue, dans la réalité mais aussi de manière un peu mythique, comme une demande extérieure.

Conséquence : les entreprises ne perçoivent plus les salaires distribués comme une contribution à la demande intérieure mais plutôt comme un coût qui les empêche d'être compétitives vis-à-vis de leurs concurrents mondiaux. Essayez d'imaginer ce qui se passe si toutes les entreprises, partout sur la planète, entrent dans une logique d'optimisation et de compression du coût salarial : vous arrivez à la situation actuelle ! Qui plus est, ce mécanisme est aggravé par l'arrivée de pays émergents, comme la Chine.

Cette ligne directrice permet de comprendre la crise actuelle. D'un côté, pour la majorité de la société, on assiste à un écrasement de la consommation, avec une montée des inégalités. De l'autre, un afflux d'argent au cerveau qui explique la spéculation financière. Tant que les gouvernants n'auront pas compris cela, nous ne nous en sortirons pas. C'est sympathique que le G20 se réunisse le 2 avril, à Londres, sauf qu'il va se réunir pour dire qu'il faut empêcher toute mesure protectionniste...

Jacques Attali : Comment expliquer la crise ? D'abord, il faut rappeler que la crise est l'état naturel du système vivant. L'information est imparfaite dans toute société. Paradoxalement, on pourrait dire que la crise est la manifestation de la liberté puisqu'il est impossible de prévoir le comportement des différents acteurs. Mais l'information n'est pas seulement insuffisante, elle est aussi asymétrique, c'est-à-dire que certains monopolisent tel ou tel savoir afin d'en être les seuls bénéficiaires.

D'où l'importance de la prévision qui permet, en principe, de compenser ce déficit et de déclencher, si nécessaire, l'intervention des pouvoirs publics. Ainsi, si dans tel ou tel pays, on constate une insuffisance de la demande, l'Etat peut tenter de la pallier. L'Etat reste un acteur central qu'Emmanuel Todd semble oublier un peu vite.

Malheureusement, aux Etats-Unis, là où la crise a éclaté, l'Etat n'a pas joué son rôle. Les classes moyennes américaines ont vu leur salaire baisser depuis trente ans mais les pouvoirs publics ne sont pas intervenus - à l'inverse des Européens - pour soutenir la demande intérieure, soit par des investissements ou l'instauration de transferts sociaux.

Les Etats-Unis ont choisi la voie de l'emprunt. L'emprunt, ce n'est pas l'argent qui monte à la tête d'un système mais c'est le mode américain de création d'une demande externe au marché. Et pour permettre aux Américains d'emprunter, de nombreux outils sophistiqués ont été créés qui ont permis de prêter sans aucun garde-fou, c'est-à-dire de transférer les risques au voisin.

Enfin - pour venir sur le terrain d'Emmanuel Todd - je crois que nous assistons surtout à une globalisation du marché sans globalisation de l'Etat de droit. Or chacun sait qu'un marché sans Etat de droit - et sans Etat tout court -, ne peut fonctionner. Le seul marché sans Etat de droit qui existe actuellement dans le monde, c'est la Somalie, une véritable catastrophe pour les populations. Aujourd'hui, nous sommes en train de nous diriger vers une Somalie planétaire !

Or pour certains, et je pense au monde anglo-saxon, la crise actuelle n'est qu'un épisode difficile à passer, la vague de croissance mondiale devant permettre la remise en ordre économique du monde. Wall Street continuera donc de dominer la Maison Blanche et la City, le 10 Downing Street (lieu de résidence du premier ministre britannique). C'est comme cela que le système fonctionne aujourd'hui et que la puissance anglo-saxonne est assurée.

Cette solution qui revient à ne rien faire et que le G20 du 2 avril, en effet une mascarade comme le dit Emmanuel Todd, va vouloir ratifier, est une fausse piste. Nous avons aujourd'hui besoin d'une gouvernance planétaire. Mais je pense que nous aborderons plus tard la question des solutions.

Jean Gadrey : La crise que nous vivons est systémique. Elle comporte plusieurs dimensions que les plans de relance devraient prendre en compte. Pour commencer, je crois que la question de l'asymétrie d'information évoquée par Jacques Attali est une abstraction spéculative. Elle n'explique ni la domination actuelle du dollar, ni celle de la puissance militaire américaine, ni la crise écologique.

Mon diagnostic est que nous vivons une crise sociale et, de plus en plus d'experts l'admettent, une crise des inégalités, de l'excès de richesse. C'est aussi un séisme financier et un tremblement de terre géopolitique. Nous en aurons la démonstration lors du prochain G20 lorsque le Fonds monétaire international (FMI) tentera d'intervenir et qu'une fois de plus la structure de son organisation (répartition des droits de vote entre pays développés et pays émergents) sera un frein. L'institution internationale doit absolument être réformée, si l'on veut s'en sortir.

Enfin, nous sommes face à une crise écologique très grave qui n'est pas du tout déconnectée de la crise économique et sociale actuelle. Il suffit d'évoquer les mouvements de yo-yo des cours des matières premières, du pic de l'offre de pétrole, etc. Le dumping écologique est l'une des dimensions du dumping fiscal et social dénoncé par Emmanuel Todd dans sa critique justifiée du libre-échange.

Nous allons, je crois, vers une crise des subprimes écologiques. Nous accumulons vis-à-vis de la nature des dettes pourries et la banque mondiale des ressources naturelles qui, pour l'instant, nous fait encore crédit, va nous faire payer durement ces dettes excessives. Il faut la recapitaliser d'urgence et les plans de relance actuels, qui ne sont pas suffisamment "verts", n'en prennent pas le chemin.

Erik Orsenna : Nous sommes dans l'ère du virtuel. Depuis trois ans, je suis membre du conseil d'administration de l'Ecole normale supérieure. J'y ai rencontré des mathématiciens qui vivent avec d'autres élèves de grandes écoles au sommet de l'abstraction, d'où ils peuvent créer du virtuel financier, avec des produits et des techniques extrêmement sophistiqués, comme la fameuse titrisation : on découpe les risques et comme ça personne ne sait où ils se trouvent.

En réalité, ce virtuel est au service du mensonge. En principe quand un ménage ne gagne pas beaucoup d'argent, il ne s'achète pas de maison. Ce qui ne satisfait guère les banquiers qui ne distribuent pas beaucoup de prêts. Du coup, c'est l'embrouille : on explique aux pauvres qu'ils peuvent quand même accéder à la propriété grâce à des prêts dont on ne vérifie pas les garanties, etc.

C'est le feuilleton des subprimes... La finance est devenue une Game Boy pour adultes et la finance est surtout devenue une fin en soi. La finance au service de l'économie, bien sûr, mais la finance au service de la finance, nous avons vu à quoi cela nous a menés. Autre grille de lecture qui me semble importante, celle du temps. Nous sommes dans l'ère de la satisfaction instantanée. Il y a une infantilisation des décideurs économiques qui veulent tout et tout de suite. Le long terme est le grand absent de toutes ces prises de décision. Voilà pourquoi, nous avons oublié l'écologie.

Dernier point que j'ai remarqué en parcourant par deux fois le monde, une fois pour le coton et une fois pour l'eau, c'est le développement des inégalités. La mondialisation a du bon, dans certains cas. J'ai vu au Brésil, en Inde et en Chine des centaines de millions de gens réussir à sortir de la misère absolue pour devenir pauvres puis constituer ensuite une classe moyenne. Mais ce n'est plus le cas actuellement.

Nous sommes bloqués. Et ce qui me frappe, c'est qu'à cette inégalité économique s'ajoute une inégalité climatique. Nous n'allons pas devoir affronter une crise globale de l'eau mais il y aura des crises locales qui vont frapper de nombreux territoires, parmi les plus pauvres. En réalité, nous vivons beaucoup de crises à la fois : crise de l'urbanisation démesurée, crise agricole... Les crises s'enchaînent et la plus grave n'est pas celle que nous vivons.

Mme Jouanno, ne craignez-vous pas que le séisme économique actuel passe par pertes et profits les exigences liées à la crise écologique que nous vivons aujourd'hui ?

Chantal Jouanno : La crise écologique actuelle c'est un réchauffement climatique qui peut atteindre - dans son scénario extrême - plus de 6 °C ! Nous vivons aujourd'hui une large crise de la biodiversité. En France, les abeilles disparaissent et on ne sait toujours pas comment l'expliquer précisément. Les problèmes de santé liés à l'environnement (pollution de l'air etc.) sont en train d'exploser. Qui pourrait dire que tout cela est anodin...

Pour apporter des réponses à tous ces défis, il faut, entre autres, changer de modèle de prise de décision. C'est ce que nous avons voulu tester avec le Grenelle de l'environnement où, au lieu d'avoir un plan gouvernemental élaboré dans des cabinets ministériels puis présenté au Parlement, nous avons préféré élaborer un système avec cinq collèges très équilibrés : les associations, les entreprises, les syndicats, les élus et l'Etat qui, pour une fois, est resté silencieux. Ce sont eux, ensuite, qui ont présenté le plan aux députés et aux sénateurs.

Concernant les actions à mener, et je ne définis pas autrement ma feuille de route, je vais appliquer les décisions du Grenelle de l'environnement. Elles sont ambitieuses puisqu'il s'agit d'un plan de 440 milliards d'euros d'investissement d'ici à 2020. Quand on me demande pourquoi j'ai été nommée, je réponds - et nous sommes loin du virtuel - que c'est pour faire ce boulot.

Le Grenelle de l'environnement est un premier plan de relance. Vient ensuite le deuxième volet gouvernemental qui, lui, se chiffre à 26 milliards d'euros. Des voix critiques s'élèvent pour dire qu'avec cet argent, nous allons essentiellement construire des routes. C'est inexact. Quelque 870 millions d'euros sont en effet consacrés aux infrastructures (ferroviaire, maritime...), la route ne représentant que 400 millions d'euros dont 200 millions liés aux questions d'entretien et de sécurité.

Au global, 20 % du deuxième plan de relance sont consacrés à l'accélération des dépenses pour l'écologie. Peu de pays dépassent ce pourcentage. La Corée, elle, affiche un plan nettement plus ambitieux avec 80 % des dépenses dédiées à l'écologie.

Emmanuel Todd : Le problème, aujourd'hui, ce n'est pas la disparition des abeilles, c'est la disparition des emplois !

Chantal Jouanno : Si l'on persiste à raisonner avec les anciennes recettes - l'offre et la demande - qui datent d'Adam Smith, puis de Keynes, je crains que nous n'allions au-devant de fortes difficultés. Notamment en termes d'emplois. A la prochaine crise, nous en perdrons encore plus...

Jean Gadrey : Si j'étais à la place d'Emmanuel Todd, j'utiliserais l'argument écologique à l'appui de ma thèse contre le libre-échange.

Toutes les personnes que je rencontre au sein des ONG dédiées à l'écologie constatent que le libre-échange d'aujourd'hui est un facteur d'aggravation de la dégradation de l'environnement. Le dumping social sur lequel insiste Emmanuel Todd est très important, certes, mais le dumping écologique l'est tout autant. Le protectionnisme ne doit pas obligatoirement passer par des barrières douanières ou tarifaires.

Pourquoi ne pas mettre plutôt en place une taxe transport, une taxe CO2, une taxe kilométrique ? Il est clair que faire parcourir 17 000 kilomètres en avion-cargo réfrigéré, au gigot néo-zélandais pour le vendre moins cher que le gigot local n'est pas un objectif écologiquement et socialement souhaitable. Après ces différents diagnostics posés, riches, intéressants, quelques fois contradictoires, il est temps de réfléchir aux solutions. Protectionnisme ? Gouvernement mondial ? L'Europe ou le planétaire ? Quels leviers faut-il actionner ?

Jacques Attali : Dans les semaines qui viennent, la principale question à régler est la crise financière. Le système bancaire et les compagnies d'assurance mondiaux sont en faillite. Il est donc urgent de mettre en place un système de régulation du système financier afin de rétablir la confiance.

Je pense ensuite qu'il faut réfléchir à un gouvernement mondial, bien évidemment démocratique. Cela doit être aussi une priorité. Dans les années 1930, un certain nombre de personnes avaient compris la nécessité de changer de système monétaire et le besoin d'un marché commun pour éviter la guerre qui s'annonçait. On a préféré faire la guerre et les réformes après. Je crains que la même erreur ne se reproduise. On fera d'abord les guerres - et il y aura 300 millions de morts -, puis les réformes et un gouvernement mondial.

Un gouvernement mondial n'est pas une utopie. Il existe déjà dans de nombreuses dimensions : vous prenez un avion, vous obéissez à un gouvernement mondial, celui de la sécurité aérienne. Il existe aussi une instance internationale pour le football. Dans le monde de la finance, vous avez la Banque des règlements internationaux (BRI) qui a le pouvoir - même si elle s'est trompée - de définir les règles de solvabilité du système bancaire mondial.

Reste la question de la crise écologique. La solution n'est pas dans le fait de réduire la production ou la croissance mais d'en transformer la nature. Il faut consommer moins d'énergie par quantité de production. Jouer sur le progrès technique et investir massivement vers les énergies renouvelables : solaire, éolien etc.

Erik Orsenna : Jacques Attali a raison : il reste encore beaucoup de cadavres dans les placards de la finance. Le nettoyage doit continuer. Il n'est pas seulement indigne de s'octroyer des stock-options, il faut aussi rétablir la confiance afin que les gens ne croient plus qu'on leur ment en permanence.

Bien sûr, il est nécessaire de modifier la nature des relais de croissance. Comme d'habitude, lorsqu'il y a une sorte d'abondance, on est bête. Je suis frappé de voir à quel point l'abondance de pétrole, exploitable et transportable, nous a aveuglés. Comment ne pas avoir pensé plutôt à utiliser l'énergie solaire ! Nous devons également définir de nouveaux modes de production agricole, moins consommateurs d'énergie. Enfin et d'abord, le coeur de l'affaire c'est l'investissement dans le savoir. A ce sujet, la crise de l'université française est un véritable désastre.

Poursuivons sur les solutions. Hervé Kempf, journaliste au Monde, spécialiste des questions d'environnement et auteur de "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme" (Seuil, 152 pages, 14 euros), est présent dans la salle et va donc nous proposer les siennes...

Hervé Kempf : Nous ne sommes pas en crise. Nous sommes, pour reprendre le terme du grand économiste Karl Polanyi, dans une "grande transformation". L'humanité atteint un seuil qui, si nous le passions, nous empêcherait de retrouver l'équilibre des systèmes naturels. La crise écologique est dans la zone rouge.

Ce défi écologique doit être articulé avec la question sociale et politique. Point central : la question de la productivité. Celle-ci est en progression constante depuis le début du siècle. Or la productivité n'est pas seulement l'augmentation du travail humain, c'est aussi la capacité à transformer la nature, la matière et à faire progresser les richesses.

Mais l'augmentation de la richesse collective permise grâce à l'amélioration de la productivité a été captée par une seule partie de la société, par le biais de la spéculation financière. Nous sommes aujourd'hui dans l'obligation de nous attaquer à la question fondamentale des inégalités, en forte progression depuis une trentaine d'années.

Nous avons besoin de lien social, d'une autre agriculture, d'une autre politique de l'énergie, de santé, d'éducation, et moins besoin, au moins dans les pays riches, de téléphones portables, d'automobiles... Il nous faut réduire la consommation matérielle et la consommation d'énergie, c'est un enjeu essentiel au regard de la crise écologique que nous vivons.

Pourtant, le modèle culturel des pays riches continue de se projeter dans les pays émergents dont beaucoup des habitants aspirent à vivre comme les Californiens, les Londoniens, les Français... C'est courir à la catastrophe. Aujourd'hui, il est temps de poser la question de l'inégalité de manière claire, la réduire et instaurer une économie centrée sur le lien social avec un faible impact écologique et des créations d'emplois importantes dans les secteurs des énergies renouvelables.

Chantal Jouanno : La crise actuelle n'est pas née directement d'une crise écologique, mais il est clair que les crises écologiques amplifiées deviendront des crises en elles-mêmes. Il y a une piste que je souhaiterais évoquer qui est celle de la révision des indicateurs qui sont les nôtres. Aujourd'hui, nous mesurons l'efficacité de notre système par le PIB. Or tout le monde sait que celui-ci augmente s'il y a des accidents de voiture (frais engagés, réparation etc.). En revanche, si l'on détruit notre patrimoine, qu'il soit humain ou naturel, le PIB ne l'intègre pas.

Il faut aussi s'interroger sur notre consommation dont la culture est totalement globalisée. Partout dans le monde, vous avez les mêmes chaussettes et les mêmes stylos. C'est une culture dans laquelle nous nous complaisons, sans qu'elle réponde nécessairement à nos besoins. Pourquoi consommer toujours plus alors qu'on n'y prend pas forcément du plaisir ? Jamais le nombre de personnes dans le monde qui consomment des antidépresseurs n'a été aussi élevé...

Jean Gadrey : Je suis tout à fait d'accord avec vous Mme Jouanno : le monde doit se doter de repères du progrès. Et le PIB actuel ne reflète pas l'activité réelle. Je proposerai, en ce qui me concerne, trois priorités : faire en sorte que les banques redeviennent un service public de financement de l'économie. Mais attention : pour financer quoi ? Il faudra y réfléchir. Faut-il encore financer des productions à l'exportation qui n'est pas la solution à tous les problèmes, comme le montre la crise et comme l'a expliqué Emmanuel Todd.

Deuxième point central, sur lequel je rejoins Hervé Kempf : la réduction des inégalités. Le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz - que je côtoie au sein de la Commission sur la mesure de la performance économique et du progrès social, instance chargée justement de réfléchir à l'élaboration de nouveaux indicateurs de richesse - explique régulièrement que les Etats-Unis ont été un modèle de croissance pour le monde entier pendant des années mais, qu'aujourd'hui, les Américains sont moins heureux qu'avant...

Enfin, et ce sera ma dernière remarque, nous avons beaucoup discuté ce soir des mesures possibles pour sortir de la crise, mais nous n'avons pas abordé une question au moins aussi importante, celle des acteurs sur lesquels pourraient s'appuyer ces initiatives : faut-il encore compter sur l'élite intellectuelle et politique ou les idées les plus originales ne sont-elles pas à chercher du côté de la société civile organisée au niveau mondiale...

Emmanuel Todd : Certes, nous sommes confrontés à toute une série de questions difficiles : la finance, l'écologie, mais il ne sera pas possible de régler tous les problèmes en une seule fois. Je crois que nous devons cibler en priorité nos actions et commencer par nous attaquer au libre-échange. J'en reviens donc à cette idée de protectionnisme européen. L'Europe me semble le bon espace pour débuter. Pour bien y réfléchir - car le problème, je ne le nie pas - est complexe, je recommanderai la fondation d'instituts de recherche avec des économistes, des industriels afin de définir les secteurs de production qui doivent être protégés, sur un mode, si possible coopératif entre grandes régions.

Propos recueillis par Marie-Béatrice Baudet, Article paru dans l'édition du 27.03.09
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/26/la-crise-par-ou-la-sortie_1172903_0.html
Sarkozy à Kinshasa pour défendre son plan de paix pour la RD Congo

Jeudi 26 mars, AFP, Philippe ALFROY

Imprimer Le président Nicolas Sarkozy est venu défendre jeudi à Kinshasa ses propositions de paix, très controversées sur place, en vue d'un règlement du conflit qui ravage depuis des années l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Première étape d'une mini-tournée qui le conduira jeudi au Congo voisin et vendredi au Niger, M. Sarkozy a été accueilli jeudi matin au Palais national par le président congolais Joseph Kabila, avec lequel il s'est rapidement retiré pour un entretien.

Avec son homologue d'abord puis, publiquement, devant le Parlement congolais, le chef de l'Etat français veut profiter de son séjour éclair sur la rive gauche du fleuve Congo pour lever les malentendus suscités par sa sortie sur la "coopération régionale" dans l'Afrique des Grands lacs.

Devant un parterre d'ambassadeurs étrangers, il avait esquissé en janvier une "nouvelle approche" de paix dans la région en suggérant sans détour un "partage" de "l'espace" et des abondantes "richesses" minières dont regorge "l'immense" Congo avec le "petit" Rwanda voisin.

Ces propos ont été peu goûtés à Kinshasa, qui y a vu une tentative de démembrement de son territoire.

Pour calmer le jeu, le président français a été contraint de rappeler dans la presse locale son attachement à "l'intangibilité des frontières" de l'ex-Zaïre et renoncé à son idée d'exploitation conjointe des ressources du Kivu sur le modèle européen.

"Il n'y a pas de plan français de paix, pas de plan de partage des richesses, ce n'était pas opportun", a tenu à insister la présidence française à la veille de la visite. "Le président veut simplement indiquer que, pour une paix durable, il faut accélérer la coopération régionale", a-t-on ajouté.

Nicolas Sarkozy devait ainsi détailler jeudi devant ses hôtes une série de "projets pratiques" en matière d'énergie ou de transports.

En plus de rassurer l'opinion, le chef de l'Etat français veut manifester à Kinshasa son soutien à Joseph Kabila, qui a su s'entendre avec Kigali pour lancer le 20 janvier une opération conjointe antre les armées rwandaise et congolaise pour pacifier l'est du pays.

Pour avoir critiqué cette opération, le président de l'Assemblée nationale congolaise Vital Kamerhe, membre de la majorité présidentielle, a été forcé de démissionner mercredi, à la veille de l'arrivée de M. Sarkozy.

"Le président Kabila a pris des risques en acceptant courageusement l'aide du Rwanda pour lutter contre les rebelles hutus", fait-on valoir dans l'entourage du président français, "il ne faut pas s'arrêter là et engager une véritable coopération régionale".

Pour ménager les susceptibilités locales, Paris a aussi démenti tout lien entre son soutien à la coopération Kinshasa-Kigali et un éventuel "marchandage" sur la route d'une réconciliation franco-rwandaise.

"On promettrait tout l'or de la RDC au Rwanda que ça n'y changerait rien, nos problèmes avec le Rwanda sont de nature judiciaire", dit-on à l'Elysée.

Le Rwanda du président tutsi Paul Kagame a rompu ses relations diplomatiques avec la France à la suite de l'enquête du juge français Jean-Louis Bruguière, qui l'accuse d'avoir fomenté l'attentat contre son prédécesseur hutu Juvenal Habyarimana, coup d'envoi du génocide qui a causé en 1994 plus de 800.000 morts essentiellement dans la minorité tutsie.

Plus terre à terre, Nicolas Sarkozy, escorté d'un groupe de patrons, veut aussi profiter de son passage à Kinshasa pour doper l'anecdotique présence économique tricolore dans le plus grand pays francophone du monde.

Après le déjeuner, il doit traverser le fleuve Congo pour une visite "d'amitié" à Brazzaville, allié traditionnel de Paris dans la région, avant de gagner vendredi le Niger.


Ornella Vanoni - domani è un altro giorno - 1971
La Romania pondera la decriminalizzazione dell'incesto consensuale

L'incesto non è reato in tutti i paesi europei: non lo è più da decenni in Francia, Spagna e Portogallo, e anche la Romania sta considerando di adeguarsi nel contesto della riforma del codice penale. Attualmente tutte le forme di incesto sono punibili con la detenzione fino a 7 anni in Romania, ma l'esperto legale del ministero della giustizia Valerian Cioclei sostiene che la nuova legislazione avvicinerà il paese ad altri paesi membri dell'Unione: "non tutto ciò che è immorale dev'essere illegale".

Bravo! Una buona notizia per sorelle e fratelli romeni di Miss Welby
Nelle numerose notizie del cazzo di oggi...


1. Adolescente dipinge pene di 20 metri sul tetto di casa dei genitori

Lo studente Rory McInnes si è dato al fai-da-te sul tetto della casa da un milione di sterline dei genitori qui nella contea reale del Berkshire, quando gli operai hanno finito il nuovo tetto e dopo aver visto un documentario su Google Earth ha deciso che la casa meritava di essere notata. Per un anno i genitori non si sono accorti di niente, finché se n'è accorto un pilota di elicottero che si è abbassato per farla fotografare al suo passeggero. La mamma di Rory, 49-enne con quattro figli, ha detto che non ne vogliono altri, per cui l'idea di dormire sotto un simbolo di fertilità era piuttosto preoccupante, perciò per punizione glielo farà cancellare.

2. Cavallo poliziotto spaventato da pene gonfiabile


La polizia di Wichita ha arrestato tre persone a un party di addio al celibato quando una delle tre ha diretto un pene gonfiabile lungo un metro e mezzo verso uno dei suoi cavalli, spaventandolo. L'accusa è di aggressione a un ufficiale di polizia, in questo caso un cavallo.

3. Moglie tradita stacca con un morso il pene del marito

La terza notizia del cazzo di oggi è la solita storia, questa volta in Russia. il 40-enne Mikhail Kharitovonov passeggiava nel parco con la moglie Katya, di 36, quando hanno incontrato l'amica di quest'ultima Liza Dmitriyeva, di 33, e l'hanno invitata a casa per cena e guardare un film. Ma durante il film Katya si è addormentata e Liza ha cominciato ad accarezzare e baciare Mikhail, che non ha opposto resistenza. Improvvisamente Katya si è svegliata sorprendendo il marito mezzo nudo e la sua migliore amica impegnata a fargli un pompino. Katya ha preso una lampada e l'ha frantumata in testa a Liza, poi ha staccato il pene del marito con un morso. Mikhail, che aveva bevuto, non ricorda molto bene, tranne un forte dolore e sangue che usciva dalla bocca di Liza. Rendendosi conto della gravità delle loro ferite, Katya ha chiamato un'ambulanza che ha portato i due nel pronto soccorso di un vicino ospedale, dove il pisello di Mikhail gli è stato ricucito. Katya è stata condannata a due anni in un campo di lavoro.
Donna cerca marito come tesi di laurea

Alex Humphreys è delusa dagli uomini che ha conosciuto fino a 23 anni e non vuole ritrovarsi zitella a 30, per cui ha concepito The Husband Project, un'opera d'arte concettuale che farà parte del suo corso di laurea in un'università di Leeds. Lo scopo è di incontrare e sposare un uomo entro tre mesi, per poi includere il certificato matrimoniale nella tesi. Fatevi avanti sul suo blog Cinica Gioiosa Cerca Anima Gemella

Sex shop perseguita fiorista

Ogni mattina quando l'umidità condensa la vetrina della fiorista Clare Ross di Reigate, nel Surrey, appaiono visibilmente le letterone che pubblicizzavano la precedente attività del negozio. Lei ripulisce la vetrina ogni giorno ma tornano puntualmente senza potersene liberare definitivamente neanche con l'aiuto di un pulitore professionista che ha provato con benzina, kerosene, spugne abrasive...: la colla delle lettere adesive sembra avere penetrato il vetro per scolpirlo nella storia. "La gente si incuriosisce e finisce per comprare fiori, perciò forse ci teniamo la vetrina".
Uomo si riprende dopo confessione in punto di morte

Quando il 58-enne James Brewer ha subito un ictus e capito che stava per morire, il religioso operaio dell'Oklahoma ha deciso che era tempo per una straordinaria confessione in punto di morte. La polizia è accorsa al suo capezzale per sentirsi dire da Brewer, desideroso di pulirsi la coscienza dinanzi all'appuntamento con il creatore, che trent'anni prima in Tennessee aveva ucciso il 32-enne Jimmy Carroll che tentava di sedurre sua moglie. Peccato però che per un bizzarro scherzo del destino Brewer si è ripreso dalla malattia e adesso rischia la pena di morte in un processo per omicidio.
Space storm alert: 90 seconds from catastrophe

It is midnight on 22 September 2012 and the skies above Manhattan are filled with a flickering curtain of colourful light. Few New Yorkers have seen the aurora this far south but their fascination is short-lived. Within a few seconds, electric bulbs dim and flicker, then become unusually bright for a fleeting moment. Then all the lights in the state go out. Within 90 seconds, the entire eastern half of the US is without power. A year later and millions of Americans are dead and the nation’s infrastructure lies in tatters. The World Bank declares America a developing nation… New Scientist

Ambulanza-bus alcolico in servizio permanente


Un'ambulanza adattata per trattare specialmente ubriaconi in eventi speciali quali il capodanno è entrata in servizio regolare tre notti alla settimana nel centro di Londra. Il "booze bus" ha l'aspetto esteriore di qualsiasi altra ambulanza ma è attrezzato per contenere fino a cinque pazienti, liberando altrettante ambulanze da servizi di emergenza più importanti e urgenti, ed è attrezzata con equipaggiamento dedicato, cioè più secchi per vomitare.
Disoccupati giapponesi senzatetto vivono in internet café

Me lo raccontava già Londradical quand'era senzatetto l'inverno scorso di vivere nella biblioteca di St Albans attaccato a internet per stare al caldo almeno di giorno, ma i sempre più numerosi senzatetto giapponesi causati dalla crisi economica adesso possono anche dormire e farsi la doccia in alcuni internet café per l'equivalente di 10 sterline a notte, e se ci restano più di un mese possono regitrarvisi come indirizzo per ricevere il sussidio di disoccupazione. Vedo già quel pelandrone di Londradical in viaggio per Tokio...

Nuova birra australiana che si spoglia bevendola

Tre giovani amici di Sidney si sono dati alla birra con un nuovo concetto di marketing: sull'etichetta delle bottiglie di Skinny Blonde alla procace Daisy sparisce il bikini rosso mentre il livello di birra diminuisce e la bottiglia si scalda, grazie a una moderna tecnologia di inchiostri. I tre dicono di avere avuto la geniale pensata mentre erano sbronzi.
Uomo arrestato per masturbarsi ogni mercoledì

Un uomo di Arbuckle, il 31-enne Andrew Thomas Sweet, è stato arrestato dalla polizia della contea di Colusa per esibirsi ed accarezzarsi dalla sua finestra al 400 di First Street ogni mercoledì per diverse settimane. Sweet, in carcere con una cauzione di 500 dollari, ha deciso di non rispondere ad alcuna domanda, per cui non si riesce a stabilire come mai il fatto avvenisse sempre di mercoledì.
29 marzo, attenzione all'ora legale

Se ne parla poco, ma alla fine del mese l'introduzione del nuovo calendario in coincidenza col passaggio all'ora legale, la notte tra sabato 28 e domenica 29 marzo, sarà una rivoluzione destinata a creare scompiglio nelle vite quotidiane di tutti gli abitanti del pianeta, soprattutto la maggioranza che ha che fare coi computer, molti dei quali andranno inevitabilmente in tilt, e tutti quelli che hanno a che fare con l'India, paese che quasi unico al mondo si è ancorato al vecchio sistema rifiutando di firmare l'accordo faticosamente raggiunto dopo anni di mediazioni e roventi polemiche dall'International Time Standards Bureau, l'agenzia dell'Onu competente in materia.

Ricapitolando, in via eccezionale il mese di marzo finirà domenica 29 mentre tutti quelli successivi dureranno sempre 28 giorni, con l'aggiunta di un tredicesimo mese, già battezzato Tricembre, per un totale di 364 giorni in un anno. Il che significa - rimanendo invariata la durata della rivoluzione terrestre attorno al sole - che ogni quattro anni ci sarà un anno "trisestile", ovvero il febbraio del 2012 avrà 33 giorni per recuperare quelli persi fino ad allora, e così nel 2016, 2020, etc.

Il vantaggio evidente del nuovo sistema è una notevole semplificazione: per periodi di quattro anni, cioè 52 "nuovi mesi", i giorni della settimana cadranno sempre sulla stessa data: da qui a gennaio del 2012 compreso avremo tutti lunedì 1, martedì 2 e così via fino a domenica 28. Invero la riforma avrebbe dovuto cominciare già da questo mese, con Israele ed altri paesi favorevoli a una settimana calcolata dalla domenica al sabato, ma è prevalso il fronte "anti venerdì 13". Quest'anno infatti abbiamo appena vissuto due venerdì 13 consecutivi e chiudere marzo il 28 avrebbe significato condannare l'umanità a una quarantina di venerdì 13 consecutivi in meno di mille giorni.

Più prudentemente, si è anche considerato di lasciare festivo il primo giorno della transizione per evitare un possibile caos totale alla riapertura dei mercati il lunedì, che segna anche l'inizio della stagione estiva per gli orari delle compagnie di navigazione aerea e marittima. Insomma gli esperti in tutto il mondo avranno 24 ore di tempo per monitorare il passaggio epocale e rimediare a tutto ciò che non avranno saputo prevedere.

In tutto il mondo tranne in India, unico paese dove già oggi il fuso orario è sfasato di mezz'ora rispetto al resto del mondo (quando a Roma è mezzogiorno a Tokio sono le 20 e a New York le 6 del mattino, ma a Delhi le 17.30) e che per boicottare strenuamente il nuovo faticoso accordo ha cercato di emendarlo con complicate stravaganze quali l'introduzione del minuto di 100 secondi. Per cui avremmo avuto ore di 36 minuti, direte voi. Invece no: con le ore di 100 minuti fatti di 100 secondi avremmo avuto giorni di 8 ore per sei giorni alla settimana più una domenica di 12 ore. Un sistema comodo per riposare ma veramente assurdo, che ci avrebbe visti tutti affannarci in anticipo o in ritardo senza più sapere che ore sono.

Invece, con buona pace degli orologiai che intravvedevano affari per ora riservati alle tipografie di calendari, ore, minuti e secondi per adesso restano invariati, ma quanto ai mesi faremo bene a prepararci già per festeggiare Natale il 22 tricembre.
"La spiaggia era troppo sabbiosa"

Il Telegraph ha compilato una raccolta delle 20 più ridicole lamentele dei turisti. Eccone alcune:

"Il topless sulla spiaggia dovrebbe essere vietato. La vacanza è stata rovinata perché mio marito ha trascorso tutto il tempo guardando altre donne".

"Abbiamo comprato degli occhiali da sole Ray-Ban per 5 euro da un venditore ambulante, per poi scoprire che erano falsi".

"Nessuno ci ha avvertiti che ci sarebbero stati pesci nel mare. I bambini si sono spaventati".

"Abbiamo impiegato nove ore per tornare dalla Giamaica in Inghilterra, mentre gli americani hanno impiegato solo tre ore".

"Abbiamo dovuto fare la coda all'aperto senza aria condizionata".

"Sono stato punto da una zanzara. Nessuno mi aveva avvertito che possono pungere".

"Ho confontato le dimensioni del nostro monolocale con quelle del trilocale dei nostri amici e ho riscontrato che il nostro era molto più piccolo".

"La brochure dice 'Niente parrucchieri nel villaggio'. Siamo apprendiste parrucchiere: possiamo andarci lo stesso?"

"Ci sono troppi spagnoli. La receptionist parla spagnolo. Il cibo è spagnolo. Troppi stranieri".

"Nella mia vacanza a Goa sono rimasto disgustato nel riscontrare che quasi tutti i ristoranti servono curry".

"Con il mio fidanzato abbiamo prenotato una camera con letti separati ma siamo stati messi in una camera con letto matrimoniale. Vi riteniamo responsabili della mia gravidanza".

Infine, un turista ad un safari in africa ha lamentato che un elefante con una visibile erezione gli ha rovinato la luna di miele facendolo sentire "inadeguato".

Sfortunato adolescente con faccia di culo

Qui nella contea reale del Berkshire il 16-enne Sam Cummings è cresciuto con l'acne e perciò crudelmente preso in giro dai compagni di classe, ma le cose sono ulteriormente peggiorate quando una mattina si è svegliato e scoperto che i brufoli gli si sono congiunti formando la parola ARSE, culo.
Lezioni di guida in aeroporto

Un volo della Cebu Pacific Air con 80 passeggeri stava atterrando all'aeroporto di Legazpi City, 360 km a sud-est di Manila, quando il pilota ha improvvisamente cabrato vedendo un furgoncino correre sulla pista. Il sindaco di Legazpi City, Noel Rosal, ha spiegato che il figlio del responsabile aeroportuale stava dando lezioni di guida alla sua ragazza col permesso del padre di usare la pista. Dopo un breve giro l'aereo è atterrato integro e il sindaco Rosal ha chiesto la sospensione del (ir)responsabile aeroportuale.

Uova liquide per gente troppo pigra per romperle

Egg In An Instant della Oaklands Farm Eggs, dieci uova in mezzo litro, sta per essere lanciato all'International Food and Drink Event di Londra
Can Marijuana Help Rescue California’s Economy?

Could marijuana be the answer to the economic misery facing California? Democratic state assemblyman Tom Ammiano thinks so. Ammiano introduced legislation last month that would legalize pot and allow the state to regulate and tax its sale — a move that could mean billions of dollars for the cash-strapped state. Pot is, after all, California’s biggest cash crop, responsible for $14 billion a year in sales, dwarfing the state’s second largest agricultural commodity — milk and cream — which brings in $7.3 billion a year, according to the most recent USDA statistics. The state’s tax collectors estimate the bill would bring in about $1.3 billion a year in much needed revenue, offsetting some of the billions of dollars in service cuts and spending reductions outlined in the recently approved state budget… Time
I vicentini lottano sul commercio di carne felina

A Vicenza prospera il commercio di carne di gatto: si stima che ogni giorno in città 10mila gatti vengano venduti e mangiati, prevalentemente come kebab o cotti alla cinese. Per molti vicentini mangiare gatti è una tradizione perfettamente normale, ma ora devono affrontare l'opposizione degli animalisti in una battaglia culturale tra la nuova classe media emergente, per la quale avere un gatto rappresenta uno status symbol, e coloro che nella crisi economica lottano per sopravvivere e non vedono la necessità di diritti per gli animali. I gruppi di protezione degli animali proliferano e, frustrati dall'inazione delle autorità, irrompono nei ristoranti e supermercati vicentini per svergognare i mangiatori di gatti. Link all'intero articolo.
Anatri froci colpevoli di estinzione

Il tentativo di evitare l'estinzione delle rarissime anatre blu nel Regno unito è fallito dopo che gli ultimi due maschi rimasti si sono innamorati fra loro. I guardiani della riserva nel West Sussex speravano che l'ultima femmina rimasta nel paese, Cherry, si accoppiasse con uno dei due, Ben e Jerry, ma nessuno dei due è apparso interessato e sono invece diventati inseparabili nell'Arundel Wetland Centre, ignorando Cherry che però non se l'è presa ed è contenta di stare per i fatti suoi.
Cadavere recapitato a negozio di animali

Un negozio di animali di Philadelphia che aspettava la consegna di pesci esotici ha ricevuto invece il cadavere del 65-enne californiano Jon Kenoyer, morto di Alzheimer, che era destinato alla società di ricerca Lifequest di Allentown. La moglie di Kenoyer aveva donato il corpo al laboratorio per studiare la malattia. "Sulle prime sono rimasta scioccata" - ha detto la vedova - "ma poi ho riso perché Jon scherzava sempre e questo dev'essere stato il suo ultimo scherzo". La US Airways si è scusata per lo sfortunato scambio avvenuto nel suo dipartimento cargo dell'aeroporto di Philadelphia. Pare che i pesci non siano sopravvissuti.
Cittadina francese cerca nome più gugglabile

La pittoresca cittadina francese di Eu vuole cambiare nome perché non attira abbastanza turisti dal web: cercando "Eu" in un motore di ricerca si ottengono pagine e pagine di risultati sull'Unione europea o il participio passato del verbo avere, così si fatica a trovare la piccola cittadina il cui vanto sono il castello e i giardini. La sindaca Marie-Françoise Gaouyer si trova davanti alla scelta se pagare profumatamente Google e Yahoo per salire in cima ai risultati oppure cambiare nome, ed è favorevole a questa seconda. Le opzioni che saranno sottoposte a referendum: Ville d'Eu, Eu-le-Château e Eu-en-Normandie.
Incidenti dolorosi...

Cavallo stacca testicolo e poi lo sputa

Un uomo indonesiano è stato portato in ospedale dopo che un suo cavallo gli ha morso via una palla. Il 35-enne stava scaricando sabbia dal carretto in un cantiere quando il cavallo gli ha affondato la testa nel pube e lo ha morso. I testimoni lo hanno caricato in auto per l'ospedale e uno di essi ha notato un pezzo di carne per terra: "Per fortuna non ha ingoiato o masticato il suo testicolo, ma l'ha sputato, così l'ho raccolto e portato in ospedale", ma non è dato di sapere se i medici abbiano tentato di ricucirglielo.

Donna ferita in gioco sessuale con sega

Una donna 27-enne del Maryland è rimasta gravemente ferita in un infortunio con un giocattolo sessuale che il suo geniale partner aveva montato su una sega elettrica per farlo vibrare su e giù, ma la lama ha tagliato la plastica. La donna sanguinante è stata portata in ospedale e la polizia sta investigando se sia stato un comportamento consensuale.

La Georgia si è ritirata dal concorso canoro Eurovision, che quest'anno si tiene a Mosca, perché la sua canzone concorrente, "We Don't Wanna Put In" è stata proibita in quanto sfotte Putin.
Adolescente accusato di sesso con cani

Il 18-enne Thomas Fletcher è accusato di essersi introdotto nella camera da letto dove la madre adottiva Tina Sharp teneva rinchiusi per la loro stessa sicurezza due cani che temeva lui molestasse: perciò vi aveva nascosto un registratore audio. La stupefatta giuria del tribunale di Reading ha ascoltato 6 minuti di atti sessuali di Fletcher con la cagna pastora Rosie e il collie Ralph. I test medici hanno confermato che il DNA trovato su Fletcher subito dopo l'arresto coincide al 100 per cento con quello degli animali ma lui nega di avere avuto rapporti con loro.
Cabinet chief: Obama team 'unreachable'

By Amol Rajan and Nick Clark, The Independent, 11 March 2009

Last week, it was all smiles and handshakes as Gordon Brown and President Barack Obama put on a show of unity in Washington. But yesterday, Sir Gus O'Donnell, Britain's most senior civil servant, exposed transatlantic tension when he protested that Downing Street was finding it "unbelievably difficult" to plan for next month's G20 summit in London because of problems tracking down senior figures in the US administration. "There is nobody there. You cannot believe how difficult it is," the Cabinet Secretary told a civil service conference in Gateshead.

Last night Downing Street insisted the comments – reported on the Whitehall and Westminster World website – had been taken out of context. It added that Britain and the US had established a "very good and close working relationship" in the run-up to the G20 conference in London on 2 April. The Cabinet Secretary's undiplomatic language follows an outwardly-successful 48-hour visit by Mr Brown to Washington, which included talks with the new President and an address to the US Congress. The Prime Minister secured Mr Obama's backing for moves to kick-start the global economy, which he hopes to use to prompt other G20 leaders to support the fiscal stimulus package.

But Sir Gus's remarks will leave ministers smoothing feathers in the new administration, whose support is vital for agreement at the summit.He made them as he stressed the importance of a permanent civil service rather than the US practice of filling posts when a new President is elected. He said it would be "madness" to introduce a similar system in Britain, because of the need for continuity in major projects such as the 2012 Olympics.

"You get to a certain point, and you can't go any further," Sir Gus said. "A whole new bunch of people come in who probably haven't been in government before." Fifty days after President Obama was sworn in, every senior post in the US Treasury Department remains vacant, with the exception of Timothy Geithner as Treasury Secretary, who should have 17 deputies. The vacuum has prompted complaints that it is struggling to deal with the most severe downturn since the 1930s.

Mr Brown's official spokesman said: "[Sir Gus] was explaining the benefits of the British system of having a permanent civil service. We have a very good and close working relationship with the United States on G20 and other issues. I think last week what you saw was an administration fully engaged on the G20. That is the sense we got."

The Cabinet Secretary's comments were removed from the website after the Government protested.
Dal libretto di istruzioni della leggendaria AZLK Moskvich (la "Volvo dei russi") di Londradical: "La ventilazione dell'abitacolo funziona anche a veicolo fermo, a condizione che tiri un forte vento".
Graham Moore dello Yorkshire ha preso una multa di 150 euri dalla polizia francese per aver guidato in Gallia con la targa B18OUS modificata in BISOUS.









Striscia di segnaletica stradale dipinta sopra gigantesca bovassa di cavallo sulla strada da Torquay a Newton Abbot, nel Devon.
Oggi, per la festa della donna, guardate un po' cosa mi ha regalato quel serpente di Londradical, sgrunt!

Vabbè, festeggiamo le novità del blog: dopo mesi e mesi di disservizio ho abbandonato Blogrolling per rifare l'elenco nella sidebar, e ne approfitto per segnalare una decina di nuovi link interessanti ai quali appioppo il PREMIO MISS WELBY OTTO BLOG PER L'OTTO MARZO, premio testè inventato tanto per fare un post.

Cominciamo senz'altro da Psichiatria e CyberTherapy, un sito che parla di borderline, bipolari, schizofrenia, dipendenze, etc., quindi mi è molto appropriato. Segue in tema Ciclofrenia, un blog evidentemente per rallentare in motorino, contenente tante belle parolacce, peccato che non sia aggiornato.

Proseguiamo con Cinema e Viaggi di Amos Gitai, i cui temi si intuiscono dal nome e la cui recensione più recente riguarda proprio il film The Interpreter recentemente riproposto. Un altro bel blog di arti varie e sport, soprattutto calcio, è Folle Rumba, che forse è parente di Grafic World (ma non si scrive col ph?)

Seguono Margherita Dolcevita, alias l'archeologa Dr Dressel del blog Mi Sa Che Non Ci Ho Capito Un Cazzo, e il simpaticissimo Furlanar di Jaio, un blog bilingue in friulano che oggi augura Buine Fieste aes Feminis! E per finire omaggio le signore Una Testa Bislacca, che di blog ne ha ben due (l'altro è questo qui), e Oltre il Ponte di Valeria Carletti, che chissà perché non mi controlinka ma io la linko lo stesso :)

PS: visto che ho dispensato otto link per l'otto marzo, già che ci siamo facciamo 10 per il 10 marzo, anniversario tibetano che verrà ricordato anche a Barcellona dai radicali catalani nel post qui sotto, e in tema di diritti umani il birmano Ashin Mettacara, premiato, più seriamente, come migliore blog asiatico 2008.
En 1959 el ejército chino invadió el Tíbet. Medio siglo ha pasado en una vida humana. Su Santidad el Dalai Lama y el pueblo tibetano, con mucha esperanza, paciencia y optimismo, esperan una solución que permita a los tibetanos vivir en paz y que se respete su cultura milenaria y sus creencias. A pesar de toda la repercusión internacional que China obtuvo con los Juegos Olímpicos, nada ha cambiado para mejor. Por ello, los tibetanos y los simpatizantes del Tíbet de todo el mundo, estamos organizando una serie de eventos para reivindicar un cambio en la situación actual y exigir al gobierno chino que se abra a auténticas conversaciones con el Dalai Lama para que se llegue a un acuerdo que favorezca a ambos países, Tíbet y China, desde el punto de vista de la Libertad, de los Derechos Humanos y de la Paz.

8h a 20h - AYUNO POR LA PAZ (Plaza Cataluña) - La Comunidad Tibetana hará un AYUNO POR LA PAZ próximo día 10 de marzo, e invita a participar a todos los que deseen expresar su solidaridad con el pueblo tibetano, cuando se cumple medio siglo de ocupación del Tibet por parte del ejército chino.

19h30 - MARCHA PACÍFICA (Fundació CASA del TIBET - Plaza Sant Jaume) - Como cada 10 de marzo, haremos una marcha pacífica desde la sede de la Fundació Casa del Tibet, pasando por Plaza Cataluña, hasta llegar a la Plaza Sant Jaume de Barcelona.

20h - CONCENTRACIÓN (Plaza Sant Jaume) - la marcha pacífica llegará a la Plaza Sant Jaume donde, como cada año, se rendirá un homenaje al pueblo tibetano en un acto conducido por el director de la Fundació CASA del Tibet y la COMUNIDAD TIBETANA. Se leerá un manifiesto, se cantarán canciones de protesta y el Himno del Tibet. Contamos con todos vosotros y agradeceremos aportéis vuestras banderas del Tíbet y pancartas.

Más información sobre los actos dretshumans@casadeltibetbcn.org Tel. 34 93 207 59 66

El próximo 10 de marzo se cumplen 50 años de la ocupación del Tíbet por parte de China. Medio siglo acompañado de la brutal represión de los sucesivos gobiernos chinos y que ha resultado en más de un millón de muertos tibetanos, miles de encarcelados y torturados, en la destrucción de más de 6.000 monasterios, en la prohibición del ejercicio de la libertad de expresión, en la violación de los más elementales derechos humanos. Desde el final de los Juegos Olímpicos de Pekín la situación del Tíbet ha empeorado: las principales ciudades están militarizadas, el ejército y los cañones están en cada esquina, las fronteras se han cerrado al turismo y, por supuesto, a la prensa. El gobierno chino quiere seguir reprimiendo y violando los derechos fundamentales sin testigos.

La Fundació CASA del TIBET ha programado una serie de eventos culturales y reivindicativos de la situación del pueblo tibetano, uniéndose a la convocatoria internacional de los tibetanos en el exilio y de grupos de apoyo a la causa tibetana en todo el mundo.

Esperamos poder contar con vuestro interés y participación.

Separaterd at Birth / Separati alla nascita (5)

Per concludere (per adesso) la breve carrellata su alcuni dei più celebri sosia della storia, ecco qui di fianco il commercialista gay californiano e campione locale di bowling Ron Suttora Jr, e di sopra Mauro Suttora, il giornalista investigativo mondano nonché noto playboy pechinese che la settimana scorsa ha piazzato un doppio scoop sia su Libero che su Oggi.

Separated at birth / Separati alla nascita (2):

Jeffrey Archer











Bernardo Provenzano

Separated at birth / Separati alla nascita:


Clarence Ray Allen












Arnold Schwarzenegger
Russia to outlaw criticism of WWII tactics

The Russian government is to outlaw criticism of Soviet military tactics during the Second World War in the latest example of its heavy-handed approach to dissent.

By Adrian Blomfield in Moscow, The Telegraph, 05 Mar 2009

The controversial plan comes after a television documentary exposed the scale of human losses during one of the conflict's bloodiest battles.

The programme stirred deep emotions in a country that has traditionally glorified the heroic exploits of ordinary soldiers during the 'Great Patriotic War' but has often ignored the immense human cost behind the victory over Nazi Germany.

As anger among veterans swelled, the government sensed an opportunity to capitalise on the public mood at a time when the threat of economic recession is threatening prime minister Vladimir Putin's popularity.

Sergei Shoigu, the respected emergency situations minister, has called for a law, based on Holocaust denial legislation in Germany, that would make it a criminal offence to suggest that the Soviet Union did not win the War.

Mr Shoigu indicated that the legislation would also seek to punish eastern European or former Soviet states which deny they were liberated by the Red Army. The leaders of those countries could be banned from Russian soil, he said.

The minister's comments appeared particularly aimed at Estonia, which relocated a statue a Red Army soldier from a central square in the capital city Tallinn two years ago to a nearby war cemetery, prompting outrage in Russia.

"Our parliament should pass a law that would envisage liability for the denial of the Soviet victory in the Great patriotic War," Mr Shoigu said. "Then the presidents of certain countries denying this would not be able to visit our country and remain unpunished."

"Mayors of certain cities would also think several times before pulling down monuments."

The Estonian government has said it views the Soviet Union as an occupier rather than a liberator. Soviet troops invaded Estonia twice during the War, once as Nazi Germany's ally and then, in 1944, as its enemy. They remained until 1991.

Mr Shoigu has won support for his proposal from the prosecutor general, Yuri Chaika, and other legislators who say that a bill will be presented before parliament in the next few months.

Liberal Russians fear that the legislation will be used to punish anyone who criticises the manner in which Stalin conducted the war or addresses incidents such as the Soviet massacre of 22,000 Polish prisoners of war at Katyn Forest in 1940, which Moscow maintains was not a war crime.

Academics estimate that more than 26 million Soviet soldiers and civilians were killed between 1941 and 1945, a death toll that dwarfed the losses of any other country. Yet in Russia itself, where Stalin is still revered as the country's wartime saviour, the subject remains a forbidden one.

The NTV documentary attempted to address that taboo with a sensitive depiction of the Battles of Rzhev, fought in 1942-3, which killed up to 1.5 million soldiers, two-thirds of them Soviet.

The battles are little known in Russia, and even Marshall Georgy Zhukov, the Soviet war hero who led the Rzhev operations, barely mentioned them in his biography.

The documentary showed re-enactments of the battles and included interviews with German war veterans who expressed horror over the manner in which Soviet troops appeared to be used as "cannon-fodder".

The film was greeted with widespread opprobrium. Critics demanded the arrest of its presenter, the well known news anchor Alexei Pivovarov, who was accused of being part of a Jewish conspiracy financed in the West to belittle the Soviet war effort.

"It has become the fashion to smear the heroic deeds of the Soviet people and to defame the Soviet way of life," said Ivan Korbutov, a retired general who heads the Russian council of war veterans. "Such actions, orchestrated at the behest of the West to discredit our glorious past, must be brought to court and the journalists responsible punished."
Deutsche sees risk of U.S. GDP falling 10 pct in Q1

Mar 4, 2009

NEW YORK, March 4 (Reuters) - Deutsche Bank predicted there are risks that the U.S. economy could contract by as much as 10 percent in the first quarter, given the relentless wave of dismal economic data being reported in early 2009.

Deutsche Bank U.S. economists Joseph LaVorgna and Carl Riccadonna expect first-quarter Gross Domestic Products to shrink by 8 percent, steeper than the 6.2 percent fall in the fourth quarter.

"However, the risks are skewed heavily on the downside, so we would not be surprised after revisions, if output end up being down closer to minus 10 percent," they wrote in a research note released on Wednesday.

While retail sales showed a surprise increase in January, news from other categories like business investment and inventories has suggested further economic deterioration since late 2008, according to LaVorgna and Riccadonna.

"We believe there is strong likelihood that growth will be significantly weaker this quarter," they wrote.

They forecast growth to return in the fourth quarter, roughly plus 1 percent, following a 2.8 percent drop in the second quarter and a flat reading in the third quarter.

However, even with a boost from the federal stimulus package, there is a chance that growth may not return in the second half of the year, they caution. (Reporting by Richard Leong; Editing by Theodore d'Afflisio)
Un esemplare unico di delfino tutto rosa, in realtà albino, fotografato dal capitano Erik Rue nel lago salato Calcasieu, golfo del Messico
Omaggio fotografico alla mia amica Violeta Grigorova, traduttrice bulgarese di Eugenio Montale (ha appena pubblicato un volume) e altri autori italiani. Ciao Vivi!
Verme manda in palla computer...

... ma non si tratta di un virus come pensava il suo proprietario Mark Taylor del Somerset, bensì di un vero verme di 13 centimetri intrufolatosi nel suo laptop per arrotolarsi attorno alla ventola di raffreddamento, arrostendosi lui stesso. I colpevoli: naturalmente i gatti di Mr Taylor che hanno l'abitudine di portare vermi in casa.

Quello raffigurato è Leonzio, il gatto stronzio dei vicini di casa che avevo promesso in un post precedente ma lui in febbraio era molto impegnato in gataro. Infatti si nota che ha delle bellissime palline.
Stazioni ferroviarie dove baciarsi e dove no

Le coppie non possono più baciarsi alla stazione di Warrington Bank Quay perché rallentano il flusso dei pendolari, in particolare nell'area di attesa dei taxi: sono stati appesi dei cartelli di "no-kissing" e gli amanti devono servirsi di apposite aree. Ruth Sargeant, 38 anni, che usa la stazione per viaggiare a Manchester, dice che "è ridicolo, non vedo il senso della no-kissing area, certamente le coppie hanno diritto di salutarsi".

Tom Hall, 25 anni, anche lui pendolare, dice che "è stupido. Cosa faranno se coglieranno le coppie in flagrante? Le multeranno?" L'idea dei cartelli anti-bacio è venuta per primo al presidente della Camera di commercio di Warrington, Colin Daniels: "E' nata per scherzo, ma adesso Virgin Trains ha deciso di mettere i cartelli nel contesto del rinnovo della stazione. Possono sembrare frivoli ma sotto c'è un messaggio serio".

Pochi giorni dopo, però, è spuntato in un'altra stazione un cartello che informa i passeggeri che i baci sono benvenuti. L'avviso all'ingresso della stazione di High Wycombe, nel Buckinghamshire, mostra una coppia che si abbraccia e la scritta "Kissing is welcome here!", e l'operatore ferroviario Chiltern Railways specifica: "Diversamente da altre compagnie, non ci sogneremmo mai di bandire i baci dalle nostre stazioni".

Girls being force-fed for marriage as junta revives fattening farms

Campaigners in Mauritania accuse the new military regime of turning a blind eye to a cult of obesity among young girls being groomed for suitors

Alex Duval Smith, Africa correspondent, The Observer, Sunday 1 March 2009

Fears are growing for the fate of thousands of young girls in rural Mauritania, where campaigners say the cruel practice of force-feeding young girls for marriage is making a significant comeback since a military junta took over the West African country.

Aminetou Mint Ely, a women's rights campaigner, said girls as young as five were still being subjected to the tradition of leblouh every year. The practice sees them tortured into swallowing gargantuan amounts of food and liquid - and consuming their vomit if they reject it.

"In Mauritania, a woman's size indicates the amount of space she occupies in her husband's heart," said Mint Ely, head of the Association of Women Heads of Households. ''We have gone backwards. We had a Ministry of Women's Affairs. We had achieved a parliamentary quota of 20% of seats. We had female diplomats and governors. The military have set us back by decades, sending us back to our traditional roles. We no longer even have a ministry to talk to." Mauritania has suffered a series of coups since independence from France in 1960. The latest, in August last year, saw General Mohamed Ould Abdelaziz seize power after the elected president tried to sack him.

A children's rights lawyer, Fatimata M'baye, echoed Ely's pessimism. "I have never managed to bring a case in defence of a force-fed child. The politicians are scared of questioning their own traditions. Rural marriages usually take place under customary law or are overseen by a marabou (a Muslim preacher). No state official gets involved, so there is no arbiter to check on the age of the bride." Yet, she said, Mauritania had signed both international and African treaties protecting the rights of the child.

Leblouh is intimately linked to early marriage and often involves a girl of five, seven or nine being obliged to eat excessively to achieve female roundness and corpulence, so that she can be married off as young as possible. Girls from rural families are taken for leblouh at special "fattening farms" where older women, or the children's aunts or grandmothers, will administer pounded millet, camel's milk and water in quantities that make them ill. A typical daily diet for a six-year-old will include two kilos of pounded millet, mixed with two cups of butter, as well as 20 litres of camel's milk. "The fattening is done during the school holidays or in the rainy season when milk is plentiful," said M'baye. "The girl is sent away from home without understanding why. She suffers but is told that being fat will bring her happiness. Matrons use sticks which they roll on the girl's thighs, to break down tissue and hasten the process."

Other leblouh practices include a subtle form of torture - zayar - using two sticks inserted each side of a toe. When a child refuses to drink or eat, the matron squeezes the sticks together, causing great pain. A successful fattening process will see a 12-year-old weigh 80kg. "If she vomits she must drink it. By the age of 15 she will look 30," said M'baye.

Historians say the practice dates back to pre-colonial times when all Mauritania's white Moor Arabs were nomads. The richer the man, the less his wife would do - the preference being for her to sit still all day in her tent while her black slaves saw to household chores. Ancient Berber quatrains laud tebtath (stretchmarks) as jewels. Even today lekhwassar (fat around the waist) is given lyrical pride of place and girls sent for fattening gain the stature of mbelha. They are taught to sit in the lotus position, speak softly, use utensils and to emulate the exemplary lives of the Prophet Muhammad's wives. Fattening of girls is practised beyond Mauritania, in northern Mali and rural Niger - areas conquered, along with half of present-day Spain and Portugal, by the Almoravid dynasty in the 11th century. The practice of fattening also continues in Nigeria's Calabar state and north Cameroon.

The resurgence of the practice in rural Mauritania is a depressing setback for campaigners after previous education and awareness campaigns were apparently having a tangible effect. "The challenge we face is that these girls live in rural areas and do not have access to information," said Ely. "Until the military coup last year, we had made strides. Ten years ago we ran information campaigns about the dangers of cardiovascular disease and diabetes. The government even commissioned ballads condemning fattening." Many middle-class Mauritanians, among a population estimated at three million, claim the practice of force-feeding no longer exists.

Political scientist Mohamed el-Mounir, 38, claimed western influence had wiped out the allure of feminine fat. "Fattening is something from the 1950s. These days girls watch fashion shows on television. Their role models are American actresses or Lebanese singers in sexy dresses. Girls do sport. Yes, Mauritanian men like slightly round women. But there is no way we want them obese."

Health and development consultant Mounina Mint Abdellah, 51, said she was force-fed as a child by her mother's family. "Things have changed tremendously. When I left school in 1980 it would have been unthinkable for me to go abroad to study. But now, 30 years later, my daughter is doing her master's degree in France. We owe a great deal to the fact that all girls are now expected to go to school. These changes have had a tremendous impact on ancestral practices. Fattening just seems out of date to a large part of Mauritanian society."

But Ely and M'baye insist the fat "ideal" is back. Ely cites the life-threatening weight-gain practices of some grown women. "To remain fat, as adults, they take animal hormones or buy prescription drugs with appetite-enhancing side-effects. A woman died in hospital in Nouakchott last week. I'm afraid this problem is still very much with us."

• Additional reporting by Manon Rivière in Nouakchott