Ignazio Marino, le réformateur
Né le 10 mars 1955 à Gênes. Signe de sa différence, sa biographie sur le site du parti est rédigée à la première personne du singulier. Des trois candidats, il est le moins professionnel. Chirurgien, spécialiste des transplantations d'organe, Ignazio Marino a étudié en Angleterre avant d'exercer à Pittsburgh puis de revenir à Palerme où il a fondé le centre de transplantation le plus réputé d'Italie. Dans le même temps, il collabore aux journaux de gauche La Repubblica et L'Espresso. Il représente "l'aile laïque et réformatrice" du parti, même s'il se revendique comme croyant, un positionnement plutôt rare en Italie. Son score devant les militants fait de ce sénateur un possible arbitre du vote devant les sympathisants au cas où aucun des deux favoris n'obtiendrait la majorité absolue le 25 octobre. Il refuse toutefois l'hypothèse de "fonder un courant" qui "l'isolerait" et veut peser sur les choix, notamment en "matière d'éthique", du vainqueur.
Philippe Ridet, Le Monde
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