INBEV : Les syndicats mis en bière

Impuissants. Marx et Jésus n’y peuvent rien. Ni la FGTB ni le Mouvement ouvrier chrétien et sa Centrale syndicale chrétienne n’est capable d’inverser la logique infernale de la mondialisation capitaliste. De Côte d’Or à Fortis, les joyaux de la couronne sont tous passés sous pavillon étranger dans l’indifférence générale des « représentants des travailleurs ». Tout pour les actionnaires, rien pour les ouvriers ? Alors que la logique ultra-financière, trahison de l’esprit d’entreprise a lobotomisé nos richissimes familles belges propriétaires d’InBev, les syndicats contemplent le désastre de notre Jupiler nationale avec les méthodes du 19e siècle : arrêts de travail, piquets de grève moules frites, prières au Ciel des permanents qui ne savent pas sur quoi négocier. Et qui s’en foutent. Du moment qu’on sauve la peau des délégués, la valetaille ouvrière peut aller pointer au chômage...Pere Ubu

1 commento:

Anonimo ha detto...

C'est exactement ça. Cela fait 40 ans que les grêves font fuir les investisseurs de tout poil, dabord vers les autres régions et puis vers d'autres pays et les syndacats n'es démordent pas. Charleroi, une des zones les plus prospères d'Europe avec ses mines de charbon, ses verreries, ses acieries, etc, est devenue une des régions les plus pauvres d'europe mais malgré ça les greves commencent toujours là. Pour un oui ou pour un non on part faire le clown. Le plus consternant, c'est que 80% des délégués syndacaux sont des immigrés italiens qui parfois ont encore la erre du sud dans l'accent wallon.