L'Islande ou les faux semblants de la régulation de l'après-crise
De G8 en G20, beaucoup de chefs d'Etats et de gouvernements aiment à répéter que rien ne sera plus comme avant. Le monde change, la crise l'a même bouleversé ; nos façons de penser et d'agir en termes de régulation financière, de relations internationales ou d'aide au développement doivent donc, nous disent-ils, évoluer de même. Mais de nombreux exemples contredisent hélas toutes ces belles paroles. La situation dans laquelle se trouve l'Islande à la suite de l'implosion de son système bancaire et de la nationalisation en urgence de ses trois principales banques (Kaupthing, Landbanski et Glitnir) en est sans doute l'un des plus significatifs. Ce petit pays de 320 000 habitants voit peser aujourd'hui sur ses épaules 100 milliards de dollars de dettes, avec lesquelles l'immense majorité de sa population n'a strictement rien à voir et dont elle n'a pas les moyens de s'acquitter... Le Monde
1 commento:
Cela ne fait que 312.500€ par habitant. Pour vivre heureux, vivons cachés:-)
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